Brocoli : l’aliment anti-cancer
Le brocoli est sans doute le chou faisant l’objet du plus grand nombre d’études scientifiques. Grâce à ses fibres, ses micronutriments anti-oxydants et ses composés soufrés, il participe à la prévention de certains cancers, de l’hypercholestérolémie et du diabète de type 2.
Il constitue une excellente source de vitamines C et K. À poids égal, le brocoli contient deux fois plus de vitamine C que l’orange ! Il est également riche en vitamines B2 et B9. L’eau qu’il contient est riche en minéraux : potassium, calcium, phosphore, magnésium (le brocoli est le légume le plus riche en calcium, après les légumes à feuilles). Il apporte aussi de nombreux oligo-éléments (fer, zinc, manganèse, cuivre, nickel, fluor, cobalt, iode, sélénium). C’est aussi une excellente source de fibres (solubles et insolubles).
Pour le déguster à son meilleur et en tirer un maximum de bénéfices, il vaut mieux le consommer cru ou légèrement cuit. En effet, la consommation de brocoli cru résulte en une absorption plus rapide des substances actives et en une augmentation de leur biodisponibilité en comparaison du brocoli cuit.
Comme tous les légumes crucifères, il renferme des composés soufrés, substances qui pourraient exercer une action protectrice sur la santé, vis-à-vis de certains cancers notamment.
Des études ont révélé que la consommation régulière de crucifères pouvait contribuer à une meilleure prévention de certains cancers : tels que ceux du poumon, des ovaires et des reins. Certaines études ont prouvé qu’une consommation régulière de brocoli pourrait être associée à une diminution du risque de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon.
Ce légume pourrait même être bénéfique aux personnes déjà atteintes d'un cancer, en augmentant leur chance de survie (des études réalisées sur l'évolution du cancer de la vessie et sur l'évolution du cancer du sein, en fonction de la consommation de brocoli et d'autres brassicacées, ont permis d’émettre cette hypothèse).
De plus, le brocoli contient de la lutéine et de la zéaxanthine, deux composés antioxydants de la famille des caroténoïdes dont la consommation régulière réduirait le risque de dégénérescence maculaire et de cataracte.
Une consommation quotidienne de crucifères serait associée à une réduction d'homocystéine dans le sang, acide aminé dont des taux élevés sont détectés chez des sujets atteints d’affections cardiovasculaires. Chez les femmes ménopausées, la consommation de brocoli est associée à un risque plus faible de décès par maladies cardiovasculaires même chez les femmes déjà diagnostiquées avec la maladie.
Comme la majorité des légumes crucifères, le brocoli renferme des glucosinolates. Les glucosinolates du brocoli ont la capacité de se transformer en molécules actives (dont le sulforaphane) lorsque l’aliment qui en contient est haché, mastiqué ou au contact de la flore bactérienne intestinale. Plusieurs de ces molécules contribuent à limiter le développement de certains cancers.
Le brocoli est l’une des principales sources d’un glucosinolate appelé glucoraphanine. Cette dernière se transforme en un isothiocyanate actif appelé sulforaphane.
Les composés actifs contenus dans le brocoli (les sulforaphanes et autres) ont également démontré chez l’animal une action bénéfique sur la formation de tumeurs, en limitant la croissance des cellules cancéreuses et en favorisant leur autodestruction. De plus, il a été observé que le sulforaphane avait la capacité de réduire la colonisation et de détruire Helicobacter pylori (bactérie qui infecte la muqueuse gastrique et qui favorise les maladies de l’estomac).
Nous utilisons le brocoli dans B-Cell pour ses propriétés antioxydantes et lutter contre les dommages causés par les radicaux libres
